Benjamin, Robin, Alexandre, des pronostiqueurs rugby passionnés

Benjamin Dupuis, Robin Joanchicoy et Alexandre Faure sont des conseillers en paris sportifs (Tipsters). Spécialisés dans le rugby, ces amis de toujours, originaires de Pau, ont décidé de mettre à profit leur passion pour l’ovalie en intégrant l’aventure France Pronos. Solidaires et déterminés, entretien avec ces trois jeunes hommes de 21 ans qui représentent, au travers de leur activité, les valeurs symboliques de ce sport qu’ils chérissent tant. *les propos ci-dessous sont le fruit d’une conférence téléphonique commune aux trois Tipsters. Étant tous les trois très liés, il s’agit donc dans les réponses d’un condensé des arguments de chacun, afin de représenter tout le monde, d’une seule et même voix.

De Parieurs à Tipsters dans le rugby, voici leurs parcours

Pour commencer, parlez-nous quelque peu de votre parcours dans les paris sportifs, et aussi ce qui vous a amené jusqu’à France Pronos.

Nous avons tous démarré quasiment au même moment notre parcours dans les paris sportifs, il y a quelques années. À l’époque, on misait le plus souvent sur le football ou le basket. Il faut savoir qu’à la base, nous sommes des abonnés de France Pronos, on suivait assidument les précieux conseils qui étaient proposés sur le site, pour faire par la suite nos pronostics. Nous avons commencé par là.

Tous les trois, on vient d’une région, le Béarn, où le rugby est roi. C’est le sport incontournable (on y a joué pendant longtemps), c’est celui qui rassemble et qui déchaine les passions. Au-delà du fait qu’on ne ratait pas une partie à la télévision, il est vrai que les stades de rugby des alentours n’avaient plus beaucoup de secrets pour nous. Tellement d’équipes, tellement de matchs auxquels on a pu assister ensemble en tribunes… c’est sans aucun doute ce point précis qui, à force, nous a procuré cette envie commune de parier dessus. On a commencé à miser seul, sans vouloir n’influencer personne. Comme ça fonctionnait bien, nous avons cherché à franchir un cap. On a commencé à consulter des sites de pronostics sportifs.

À ce moment-là, cela faisait déjà deux ans que nous étions abonnés à France Pronos. Après réflexion, on s’est rendu compte que l’on pouvait clairement apporter notre pierre à l’édifice. Nous avons été rapidement mis à l’essai et les résultats obtenus nous ont permis d’intégrer définitivement l’équipe. Depuis, on tend à exploiter le potentiel que l’on a au maximum, on s’est amélioré et on continue notre progression. Évidemment, il y a une certaine pression, ce n’est pas facile de conseiller les gens. Cependant, le travail, le sérieux et le professionnalisme viennent au fil du temps avec les responsabilités que l’on a. D’un autre côté, il y a une vraie satisfaction de se dire que l’on œuvre tous les jours pour permettre à ceux qui nous font confiance d’être performant, c’est un sentiment incroyable.

L’histoire est belle, on passe d’abonnés classiques, à Tipsters. Nous occupons désormais le poste de ceux que l’on suivait il y a quelques années. En plus, c’est sur la discipline qui nous unit tous les trois, depuis toujours. On se retrouve tous dans le rugby, et c’est d’ailleurs cette passion commune de l’ovalie qui a guidé notre parcours dans les paris sportifs, pour arriver jusqu’ici.

En quoi ressentez-vous la différence qu’il peut y avoir entre un expert et un « amateur » ?

La clé réside dans la discipline et la rigueur indispensables pour obtenir des performances, c’est le message que nous tentons de transmettre à nos abonnés. Il ne faut pas tout miser d’un coup, apprendre à gérer sa bankroll, plutôt prendre son temps, analyser la situation. Nous savons comment jouent ceux qui nous suivent, car nous avons été à leur place.

Les pronostics sportifs en rugby, ce n’est pas un 100 m, mais un marathon. En passant expert, on a compris qu’il fallait canaliser, gérer et ne surtout pas se précipiter, pour éviter de céder à la fougue et miser n’importe comment. Le meilleur moyen de tomber dans une spirale négative…

[…] Cette partie de l’interview a été supprimée afin d’éviter toute interprétation pouvant laisser penser que nos services augmentent les chances de gain, ce qui serait contraire aux dispositions du code de la consommation. En tant que plateforme de pronostics sportifs, nous tenons à respecter la réglementation en vigueur et à promouvoir une approche responsable du jeu. Cette modification vise à garantir une information conforme aux exigences légales. […]

Cela leur permet de prendre le plus souvent les bonnes décisions au bon moment.

Vous êtes donc trois à vous occuper du rugby. Quels avantages et inconvénients cela peut-il avoir ?

Il y a beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients. On se connaît par cœur, car nous sommes avant tout des amis de longue date. On a grandi ensemble, les souvenirs que l’on a en commun, et notamment autour du rugby représente un réel atout dans cette nouvelle aventure… Si l’un d’entre nous a quelque chose à dire, il ne va pas hésiter, pas de langue de bois et surtout pas de non-dit. C’est la base du travail d’équipe.

Évidemment, les moments difficiles, de doutes, seront bien plus faciles à gérer. Il y aura toujours quelqu’un capable de trouver les mots pour remotiver, nous permettre de nous recentrer sur l’essentiel, afin de repartir de l’avant. Avec notre activité et notre manière de fonctionner (on y reviendra plus tard), nous sommes aussi la preuve que les valeurs du rugby dépassent parfois largement le cadre du terrain. Du côté purement technique, le fait d’être plusieurs est également un privilège que l’on essaye d’exploiter du mieux que l’on peut. Cela nous permet de soumettre à nos lecteurs, trois expertises différentes sur chaque match. On se concerte beaucoup et on va forcément mettre en avant les revendications de chacun. Dans la majorité des cas, il y a des aspects qui ressortent chez tous les trois, nous avons, sur certains points, des analyses communes et c’est donc là-dessus que l’on va se focaliser le plus.

Cela permet de cibler beaucoup plus facilement, c’est un gain de temps énorme qui va, en plus, nous orienter directement vers l’essentiel pour nos pronostics en tant que pronostiqueurs rugby. En fonction des éléments que l’on a relevés, nous allons mettre en lumière le pronostic rugby qui nous semble le plus sérieux et avantageux pour les abonnés. Comme on se connaît bien, on se fait confiance, c’est ce qui nous aide aussi à collaborer dans des conditions optimales. Nous ne sommes pas souvent en désaccord, mais si ça arrive, on va vite se rendre compte que le match est difficile à analyser, car cela signifie qu’il n’y a pas vraiment une tendance unique qui se dégage (favori…). On ne va donc pas proposer d’estimation sur la rencontre en question. Nos points de vues parfois divergents nous aident, finalement, à limiter les risques, pour ne pas miser à tord et à travers.

Justement, pouvez-vous nous parler un peu plus de votre manière de travailler, ou plutôt de collaborer ?

On travaille sur plusieurs grands championnats. En particulier, le TOP 14, et la PRO D2, où l’on va chercher à regarder un maximum de matchs, les rediffusions… Bien sûr, les coupes d’Europe, le rugby à XIII (meilleur % de victoires), à VII aussi, de plus en plus. Il faut savoir que, avec nos études, chacun dans des villes différentes, nous n’avons pas souvent l’occasion de nous voir. On organise régulièrement des communications de groupe, ce sont nos réunions de travail.

Notre méthode est simple, on divise la semaine en trois, avec autant de vidéoconférences, à des moments bien définis. Le premier appel vidéo a lieu le lundi, où l’on va analyser les résultats du weekend qui vient de s’achever, faire un bilan de ce qui a bien fonctionné, ce qui ne s’est pas forcément passé comme prévu, afin d’en tirer les conclusions nécessaires pour la suite. Tout ce qui s’est déroulé va pouvoir nous servir dans le futur, certains schémas ou scénarios peuvent se retrouver sur d’autres matchs. C’est la raison pour laquelle il faut revenir en détail sur les précédentes rencontres en relevant les éléments essentiels : les points marqués, la capacité de réaction, les statistiques…

La deuxième réunion vidéo est programmée en milieu de semaine, généralement le mercredi. C’est là où l’on va faire un gros câblage du weekend qui arrive. Une fois de plus, on va faire la projection arrière sur les derniers jours pour, cette fois-ci, s’intéresser à la forme des joueurs, les blessés… Nous allons également beaucoup plus suivre les réseaux sociaux pour suivre la cote des favoris du public, afin de rester connectés avec l’actualité et voir aussi s’il y a des critères extra sportifs susceptibles d’avoir de l’influence sur les prochains matches , si les athlètes font des soirées… En fonction de tous ces éléments, on va chercher à cibler les matchs sur lesquels on va parier, quelles équipes ? Comme au rugby toutes les confrontations sont programmées le weekend, on peut se permettre de faire cet appel en milieu de semaine pour prendre de l’avance et étoffer les analyses.

La dernière conférence, celle du vendredi, c’est vraiment à ce moment-là où nous allons quasiment entériner les pronostics que l’on va faire, sur les rencontres sur lesquelles on avait décidé de miser. On le fait à cette occasion-là, pour la simple raison que c’est le moment où sortent les compositions d’équipes officielles pour les parties du samedi (principale différence avec le sport du ballon rond, où les compos sortent 1 heure avant le coup d’envoi). Nous allons donc pouvoir mettre à profit toutes les informations récoltées depuis le début de la semaine sur les joueurs, la forme etc…

Selon ce que les coachs ont décidé d’aligner comme formation de départ et en lien avec ces précédents critères, nous allons essayer de dégager les cotes les plus avantageuses. Pour le dimanche, on va, encore une fois, attendre la veille pour se prononcer définitivement. C’est aussi pour cela que nous parions 100 % du temps en amont, jamais en LIVE.

On va, en plus, regarder les prévisions météo, au rugby il y a des passes à la main, le ballon peut être glissant en cas de pluie, pour les pénalités… D’autre part, on essaye d’avoir des informations provenant des membres des différents staffs (kinés, médecins…), pour étoffer nos analyses. Avoir un bon réseau permet aussi d’avoir en amont des tendances notamment sur les titulaires, avant l’officialisation.

Cela nous procure l’occasion de contourner les bookmakers qui sont susceptibles de faire évoluer les cotes, au regard des compositions. Voilà pourquoi le fait d’avoir des éléments de ce type en poche peut être très intéressant. Cela va nous donner l’opportunité de proposer nos estimations plusieurs jours avant le match, avant que les cotes des paris sportifs rugby ne deviennent potentiellement moins avantageuses. Ça fait partie du jeu, il faut utiliser tout ce que l’on peut pour publier l’analyse la plus juste possible pour nos abonnés.

Avez-vous à nous donner un exemple de pronostic parfait que vous avez établi ensemble, un cas d’école ?

C’était il n’y a pas si longtemps, à l’occasion de la rencontre Clermont contre Pau. Un ami qui jouait avec la section paloise de rugby, nous avait annoncé que l’équipe allait être largement remaniée, avec beaucoup de jeunes. Le club ne partait pas avec de grandes ambitions sur ce match, au niveau du résultat. N’étant pas encore officielles, les bookmakers n’étaient pas au courant des compositions et donc on en a profité pour miser sur une victoire de Clermont, avec un écart important de points.

C’était un bon coup à jouer, qui n’en était plus un, au moment où les bookmakers ont appris les deux XV de départ. Et justement avec notre réseau, on a pu le savoir avant tout le monde et exploiter la cote lorsqu’elle était très attirante, quelques jours avant le match. Ça a été un pronostic parfait pour les abonnés qui nous ont fait confiance. C’est le plus important.

Quels sont vos objectifs pour votre avenir sur France Pronos, ou même plus généralement en tant que Tipsters?

On reste sur le collectif, des perspectives communes. Nous avons cette envie d’exploiter toujours plus de compétitions, pour proposer plus de contenus, de types de paris et donc de nouvelles opportunités. Ne pas se limiter au marché français, même si comme on connaît mieux les différentes équipes, les régions, le fait que ça soit le plus visible à la télévision, c’est plus simple. Nous sommes à 50 % de nos capacités aujourd’hui.

Cela nous pousse à continuer, à nous diversifier pour franchir un nouveau palier. C’est plus d’investissements, il va falloir prendre le temps pour se tester, avant de voir si l’on a les compétences pour conseiller les abonnés sur d’autres championnats aussi. C’est difficile, on doit être patient, avoir la tête sur les épaules. On travaille déjà beaucoup et on en demande encore plus. Rien n’est facile, surtout dans les paris sportifs. Pour autant, c’est très gratifiant de constater que les efforts peuvent porter leurs fruits… C’est le cas aujourd’hui et c’est notre principal objectif pour demain. Sur le long terme, nous allons tout faire pour aller au bout de nos capacités.